Aujourd'hui, je tente de draguer à Shiodome. La vue nocturne est magnifique, mais il n'y a presque personne. Je me demande si je me suis trompé d'endroit, mais je persiste. Finalement, je trouve une belle femme aux longs cheveux blonds. Elle est décontractée et répond même à mes blagues, ce qui laisse entendre que ce pourrait être une aventure d'un soir, voire un rendez-vous plus long. Je lui propose une petite somme et lui suggère un endroit où nous pourrions être seuls, ce qu'elle accepte. Elle s'appelle Mademoiselle Tout-le-Monde. C'est une étudiante en art de 20 ans, et apparemment, elle est là aujourd'hui à la recherche d'un modèle pour sa peinture. Quand je lui demande quel genre de peintures elle fait, elle en fait rapidement des croquis sur place, son talent pour le dessin révélant clairement son niveau, même pour un œil non averti. J'aborde ensuite la question de savoir si elle peint aussi des nus, et Mademoiselle Tout-le-Monde semble un peu gênée mais aussi intéressée. Alors que je réduisais la distance et la touchais légèrement, ses joues s'empourprèrent, sa respiration s'accéléra et l'atmosphère se chargea instantanément d'une ambiance romantique. Nous commençâmes par un baiser, puis ma main glissa sous ses vêtements pour effleurer sa peau nue, provoquant de doux soupirs. Une fois la passion retombée, nous passâmes directement à l'acte. L'excitation était palpable et, tandis que nous changions de positions – du missionnaire à la cowgirl, puis à la levrette –, nos mouvements et nos voix devinrent de plus en plus intenses. Nous atteignîmes l'orgasme presque simultanément. Après l'acte, chacun esquissa un sourire timide et s'en alla, regrettant de voir cette journée se terminer. J'éprouvais une profonde gratitude et, contemplant la vue nocturne du Shiodome, je savourais le fait que cette journée avait été la plus chaude que j'aie connue depuis longtemps.